IRM .. Piqûre ... et fatigue !

Bon, suis enfin en état de mettre un petit mot après "l'épreuve" d'hier, à savoir l'IRM cérébrale.  Et bien, figurez-vous que j'ai survécu. Voire même, que je m'en suis plutôt bien sortie. J'étais même assez fière de moi. Bon, ok, je me suis dopée... Chut ... Ou plutôt, je me suis shootée serait le terme plus exact.  2  comprimés d'un truc dont je tairais le nom, pas de pub pour des saloperies chimiques .. Qui m'ont laissée pas mal shootée et un peu dans les vapes.

Mais finalement, arrivée sur place, dans la salle d'attente, j'ai réécouté la séance d'hypnose enregistrée à l'hôpital, lundi matin, et je me suis sentie prête à rester attentive à mes ressentis corporels, plutôt que de me laisser entraîner par des pensées de peur, d'enfermement ..

Je me suis donc retrouvée allongée sur un banc coulissant, la tête arnachée dans une sorte de gros casque en plastic. Mon mari m'avait suggéré de me remémorer l'époque où je faisais de la moto, et de considérer que ce n'était ni plus ni moins qu'un casque de moto que l'on me mettait sur la tête.  L'infirmière présente m'ayant dit que l'examen durerait une grosse vingtaine de minutes, j'ai donc décidé de faire comme si j'étais partie pour une sieste de 20 minutes, j'ai fermé les yeux avant que le banc ne coulisse dans le tube et j'ai vécu la séance comme une sieste sonore. Cela m'a rappelé l'été dernier, un samedi am au mois de juillet, où avec mon fils, nous étions allés dans le parc du château de Chamarande pour expérimenter une sieste sonore. Nous nous étions allongés dans un transat, et on nous avait donné un casque. Nous avions ainsi fait un voyage sonore, expérience très intéressante. A la fin, nous avions pu discuter avec l'artiste. Il avait enregistré tout un voyage en Asie, et nous avions pu suivre ce voyage, rien que par les sons. D'ailleurs, j'avais cru tout du long, que c'était en Afrique noire. L'expérience avait été très riche.

Hier, je me suis donc remise dans le même état d'esprit. L'IRM faisant énormément de bruits, je me suis laissée porter par ces bruits, stridents parfois, lourds et profonds à d'autres moments, attentive aux vibrations présentes dans mon corps. Je n'ai jamais cherché à ouvrir les yeux, pour ne pas risquer de perdre le lien et de partir en panique. La fin de l'examen est arrivée plus vite que prévu. Et je suis ressortie plutôt fière de n'avoir à aucun moment senti mon coeur s'emballer.

Je suis même décidée à renouveler l'expérience la semaine prochaine pour la deuxième IRM, sans prendre aucun médicament à l'avance pour me shooter. J'ai déjà assez à faire avec tous les produits que l'hôpital me donne.

Par exemple, cette saleté de piqûre pour booster les globules blancs. C'est incroyable les effets secondaires que ça génère ! J'ai eu la piqûre mercredi et depuis hier, je suis amorphe (oui, je sais que ce que j'ai pris pour me shooter n'a pas aidé non plus), j'ai mal dans le bas de la colonne vertébrale et dans les jambes. Comme la semaine dernière.  J'ai déjà négocié pour n'en avoir qu'une seule au lieu de 2. Je sens que je vais encore plus faire ma ch... mais je vais refuser d'en faire une les semaines où je n'aurai pas de lumino. Car si c'est pour etre ko comme ça, chaque fin de semaine, ça ne va pas le faire ! Si je peux éviter au maximum de m'ingurgiter ou de m'injecter des produits chimiques, je le ferai ! Et puis, jeudi prochain, j'ai un programme : aller picniquer avec mes collègues si le temps le permet ! Donc pas question d'être ko, allongée sur mon canapé toute seule !!