Garder le cap

Garder le cap

vendredi 28 octobre 2016

Changement d'attitude face à la douleur

Cette semaine, je me suis dit que j'allais tenter une nouvelle attitude pour contrer les conséquences de la fameuse piqûre reçue mercredi soir. Jeudi matin, en voyant le beau soleil, je suis partie me promener avec mon fiston, autour d'étangs proches de chez moi. 3,4 km environ.

Ok ... ok ... je vois tous les sportifs se moquer de moi .... 3,4 km !!  pffff   Je sais bien que ce n'est rien comparé à tous ces kilomètres que vous avalez en courant. Mais pour moi, actuellement, c'est déjà bien d'arriver à les parcourir, à J+3 de la séance de lumino. :-)

Lors des premières centaines de mètres, j'ai bien senti mes articulations tirailler un peu et puis à la fin, je me sentais beaucoup mieux, et les douleurs s'étaient atténuées. Du coup, j'ai réitéré l'exercice dans l'après-midi, je suis descendue à pied au centre ville d'Arpajon pour aller à la pharmacie. Et bien, je peux vous dire que ça change complètement le ressenti. On ne se sent plus "victime" des effets secondaires d'un produit, puisqu'on prend le dessus sur eux.

D'ailleurs, dans les prochaines semaines, je vais bouger un peu plus. Je vais participer à des cours de sophrologie proposés par l'association Essononco, en plus des cours de yoga. J'ai même trouvé une prof de yoga pour des séances individuelles, histoire d'approfondir la technique et d'être capable d'en faire régulièrement chez moi, toute seule.

J'ai vraiment décidé de me mettre en mouvement, pour ne plus rester assise sur mon canapé à me lamenter à cause des douleurs (même si je me lamente assez peu en fait).
 

Encore une recette : tatin d'endives

Hummm qu'est-ce que je me suis régalée !!!

Invitée ce midi par une amie (merci Viviane :-))))), j'ai découvert ce délice : une tarte tatin d'endives.

Quel régal !  Du coup, je vous partage la recette.


ça, c'est sûr que je la referai !!   

jeudi 27 octobre 2016

Les talents de cuisinière de ma maman

Coucou tout le monde !


J'ai moi aussi j'ai une recette que j'aimerai bien partager avec vous! C'est la recette du meilleur gâteau de toute la planète entière (non! De toute la constellation!!): Le gâteau à l'ananas de ma maman à moi! Elle sort quelques fois de son tiroir un vieux grimoire à sortilèges et là... Un coup de baguette magique et voilà qu'apparaît un gâteau du tonnerre de Dieu! Voir photo ci-dessous et... Bon app. !!








Anecdote :


Dans le bureau de mon chef, sur son bôô tablôô blanc, il a dessiné un plusieurs colonnes dans lesquelles il y a les noms de mes collègues et le mien, ainsi qu'un barème allant de 0 à 20 points (selon votre attitude: vous faites un bon travail, une bonne idée trouvée ou bien si vous dites une bêtise, ou un travail non fait!).
Le but du jeu: tout le monde commence au milieu, c-à-d à 10 points. Si vous atteignez 20 pts, le chef fait un gâteau pour tout le monde. Par contre si vous tombez à 0 pts, c'est vous qui vous y collez !!!
Un jour mon score perso est tombé à zéro (c'est clair, d'habitude, je suis sage comme une image. Mais là tout le monde c'est dit: "le Seb va participer un peu !!!"). Là vous connaissez la suite de l'histoire... Le lundi qui a suivi, je suis arrivé au taf avec ce gâteau...
Depuis, y en a qui veulent me faire "tomber à 0" un peu trop souvent... Allez savoir pourquoi !!! hihihi




Samouraï Seb,
Souhaite de bonnes vacances à ceux qui prennent qques jours de congés!!

mardi 25 octobre 2016

Mes talents de cuisinère :-)))

Envie de partager une recette que je fais depuis ... plus de 24 ans, et qui est délicieuse. Extraite d'un livre que m'avait offert Christian, mon mari quand j'étais enceinte de ma puce (bientôt 24 ans !!!).

"Savourez votre grossesse"  de Bruno Olivier / Véronique Chabrol

Parmentier de courgettes :

 

Et voici le résultat (oupsss ... j'ai oublié de prendre une photo avant de me servir) :



A vous de jouer et vous me direz si ça vous plait aussi.

Jolie carte tirée ce matin

Bon, vous avez l'habitude maintenant, et vous savez que je fais plein de trucs qui paraissent bizarres à certains d'entre vous !

J'ai donc plusieurs jeux de cartes, non pas pour jouer avec d'autres, mais des jeux de réflexions, philosophiques, chamaniques. J'ai même des cartes des anges ;-)

Alors, ce matin, j'ai eu envie de tirer une carte d'un jeu qui s'intitule : "Les cartes de l'enfant intérieur", très beau jeu qui peut aider à réfléchir aux situations que nous vivons.

Très jolie carte que j'ai envie de partager avec vous, avec son explication :



 



Le texte n'est peut-être pas lisible sur la photo, alors le voici :

Un jour vient où vous atteignez une corne d'abondance ou percevez le chatoyant arc-en-ciel d'espoir qui réside dans votre coeur. C'est là un moment de transition, lorsqu'un Merci venu du fond du coeur peut être offert aux anges lumineux qui vous guident et vous protègent au fil des ans.
Sur cette carte, neuf Coeurs Ailés illuminent l'aura d'une sirène radieuse, dont le front s'orne d'un dixième coeur qui symbolise l'ouverture de son troisième oeil. Elle est éveillée aux sentiments d'amour et de dévouement envers l'humanité. Le nombre 10 de cette série représente la transformation profonde qui conduit infailliblement à la renaissance émotionnelle.
Vos voeux et vos rêves sont peut-être devenus réalité, à moins que vous ne soyez en train de consacrer tous vos efforts à la réalisation d'un objectif important. Une responsabilité particulière doit être acceptée tandis que vous cherchez à remplir votre coupe, car c'est à ce stade que l'accomplissement peut être converti et rendu au tout de la communauté humaine. Vous pourrez ainsi vous ouvrir aux eaux spirituelle de l'amour universel et de la guérison divine, et offrir ces superbes présents à votre famille, à la communauté et à la planète. Tendez vos bras vers le ciel et laissez les vagues d'une joie infinie venir emplir votre coeur.

Joli message plein d'espoir !!!



Et ça rejoint un message que j'ai reçu ce matin :

« Pourquoi ? » est la plus inutile des questions de l’univers.
La seule question réellement bénéfique est « Qu’est-ce que je choisis
maintenant ? » Cette question redonne le pouvoir. La question
« pourquoi » déconcerte et ne satisfait que rarement
même quand elle reçoit une bonne réponse.
Donc cessez « d’essayer de comprendre ». Arrêtez.
Concentrez-vous sur ce que vous voulez créer.
Continuez d’avancer. Il n’y a rien qui puisse
mieux vous servir que vos pensées les plus
élevées à propos du lendemain.

lundi 24 octobre 2016

T'es où, ma copine de fauteuil, t'es où ????

A peine rentrée de l'hôpital, je me dis que cette séance d'aujourd'hui mérite que je la couche sur le clavier dès maintenant. J'espère bien vous faire sourire.

Entre l'élève infirmière un peu myto, elle serait née à 4 mois de grossesse (!!!), et aurait passé "1 ou 2 ans en couveuse", alors que juste après, elle explique qu'elle est née en mai et a été rendue à sa famille juste avant Noël. Bon, ok, ce doit être mon côté "chichiteuse", je suis trop dans le détail et la précision  :-)

Et la chambre de vieilles dames négatives ...

D'abord, il y a celle qui m'a piqué mon fauteuil près de la fenêtre ! Non mais, de quel droit ???!!!

Du coup, j'ai pris celui qui est à côté, (celui de ma copine de fauteuil habituellement, mais elle n'est pas là, ma cop' !  Elle est en repos cette semaine et est partie faire du vélo). Et qu'est-ce que je n'ai pas fait .... Mon intuition n'a pas du tout fonctionné, j'aurais dû fuir à l'autre bout de la chambre !

Bref, me voici entourée de 3 dames beaucoup plus agées que moi, très ronchons. J'avoue qu'elles ont été convoquées à 9h30, et qu'à mon arrivée dans la chambre, à 10h30 passées, personne ne s'est occupé d'elles sauf une ; alors qu'à peine arrivée, une infirmière se précipite sur moi pour me brancher et démarrer la prémédication. Inévitablement, ça ravive les récriminations de ma voisine.

Une autre explique qu'elle n'arrive plus à manger, qu'elle n'a goût à rien. Et de comparer avec la 4ème ce qu'elles aiment ou pas. Bien évidemment, elles n'ont absolument pas les mêmes goûts, et vont se faire une liste impressionnants d'aliments pour leur comparaison parfaitement passionnante - vous en conviendrez ! Inutile de vous dire que je ne me suis pas associée à cette discussion.

Et cette 4ème justement, dont le mari reste présent pendant toute la matinée, mais qui est mis à la porte de la chambre à chaque intervention d'une infirmière sur l'une d'entre nous. Il finira par disparaître, j'imagine qu'il s'est réfugié à la cafétéria de l'hôpital en désespoir de cause.

Revenons à ma voisine proche, et sa liste de récriminations :
    - c'est trop long aujourd'hui
    - il n'y a qu'une seule infirmière, les autres doivent être en grêve
    - il y a des courants d'air dès que la porte est ouverte 
    - pourquoi est-ce que les produits n'arrivent pas ?
    - ma machine fait du bruit et ça la dérange
    - .....

Mais ce n'est pas tout, si jamais vous ne savez pas ce que vous avez de négatif, rendez-vous dans 3 semaines à Bligny, et elle pourra vous y aider : (à moi) "ça ne vous gène pas votre machine qui fait du bruit ? " ; "ça ne vous fait pas peur de continuer les traitements ? (elle a entendu parlé de mes hémorragies)   ==>  Mais ta G.....  bordel !!!!  (euhhhhh pardon ! mais ça a vraiment failli m'échapper )

Ah oui ... j'allais oublier les sonneries de téléphones portables de ces dames. Je pense que personne ne leur a expliqué le principe du vibreur pour ne pas déranger les autres, et qu'elles doivent avoir perdu quelques décibels d'audition : les sonneries sont toutes à fond, et les téléphones ont sonné plusieurs fois.

Alors, pour éviter de craquer, j'ai sorti mon arme anti vielles dames grincheuses, à savoir mon MP3 que je me suis calée sur les oreilles, et là, j'ai fait celle qui n'entendait plus rien du tout. Ma voisine a bien essayé de me relancer plusieurs fois, mais décidément, je n'ai plus rien entendu du tout !

C'est marrant, car pour mon retour dans 15 jours (et oui, c'est la quille pour 2 semaines), l'infirmière qui me donnait ma convocation m'a annoncé qu'elle m'avait mise dans une chambre seule. Oui oui et oui, si ma cop' de fauteuil n'est pas là dans 15 jours, je préfère être dans une chambre seule plutôt que dans ce club de vieilles dames ronchons.

vendredi 21 octobre 2016

Douceur d'une soirée au coin du feu ...

ça vous fait envie ??   :-))))


Café convivialité - Essononco

Ce matin, pour la première fois, j'ai participé à un atelier organisé par une association Essononco, à Evry, sur le thème : Des méthodes naturelles et le cancer - autogestion des épisodes douloureux et lutte contre le découragement.


Je dois avouer que c'est très bien tombé, car ok, je ressens moins de fatigue cette semaine, ce qui est une très bonne chose, mais du coup, le revers de la médaille pointe le bout de son nez. Moi qui avais l'habitude de bosser beaucoup, de faire plein de choses, de sortir beaucoup, et bien soyons francs ! Je commence à m'ennuyer ferme, bloquée chez moi, sans grande énergie. Alors, oui, je trouve de quoi m'occuper, je joue du violon, je vais me promener dès que je le peux, mais les échanges me manquent. Et toujours pour être franche, la solitude me pèse parfois. Je ne suis pas faite pour être seule. J'ai besoin de côtoyer du monde, de parler, d'échanger des idées.


Alors, ce moment de convivialité est vraiment bien tombé. D'une part, parce que le contenu de cet atelier était très intéressant : nous avons passé en revu, une liste de techniques que chacun(e) d'entre nous pouvons mettre en oeuvre pour chaque événement que nous traversons. Comment bien respirer pour retrouver le calme ou en cas d'insomnie. Auto-massage à se faire en cas de fatigue, huiles essentielles, fleurs de Bach, gribouillages pour les montées de colère. Techniques connues, certes, mais que l'on oublie vite d'utiliser quand on devrait justement y penser. Par exemple, l'intervenante nous a donné ce conseil : quand une douleur monte, au lieu de se laisser envahir ou de se précipiter sur un antalgique, prendre une feuille de papier et se mettre à gribouiller, même violemment, puis déchirer la feuille et la jeter. Visiblement, ça fait beaucoup de bien, et ça aide même à diminuer le ressenti face aux douleurs. C'est sûr que je vais essayer !!


Et d'autre part, cela m'a fait vraiment du bien de pouvoir échanger avec d'autres malades, avec des femmes (et un homme) qui vivent les mêmes épreuves, qui ressentent les mêmes peurs, la même fatigue. Pouvoir en parler en toute franchise, pouvoir se dire, reconnaitre ses peurs, ses douleurs, sans s'entendre dire qu'on est forte, qu'on va s'en sortir. Car finalement, rien n'est simple. Oui, on a besoin d'entendre ce genre de paroles pour garder l'espoir et rester positif. Mais on a aussi besoin de pouvoir exprimer toutes nos peurs et nos doutes, sans que notre interlocuteur essaie de nous rassurer. Et avec le recul, j'ai bien conscience que le rôle d'accompagnant n'est pas facile. J'imagine que la première réaction est de vouloir rassurer, consoler. Mais du côté du malade, nous avons aussi besoin de pouvoir nous exprimer sur ce que nous vivons, sans être consolé, juste pouvoir dire ce qui se vit, ce que nous ressentons.

Ce matin, j'ai clairement senti le bienfait d'un tel moment pour nous tou(te)s. Car contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une réunion triste ou larmoyante, mais d'un moment vrai, où nous avons tou(te)s pu nous exprimer avec sincérité, du plus profond de nous-même.  



Moins de fatigue cette semaine

Ouf ! Au finish, cette semaine se sera mieux passée que la semaine dernière, moins de fatigue, moins de douleurs. Le corps a retrouvé ses marques temporaires face aux traitements. Mais aussi, je n'aurai eu qu'une seule piqûre, celle qui booste les globules blancs, ce qui limite les effets secondaires, ou du moins ne les amplifie pas.
Du coup, à défaut d'avoir commencé à écrire, comme beaucoup d'entre vous me l'ont conseillé, j'ai réussi à trouver un peu d'énergie que j'ai mis dans une activité que j'ai assez peu explorée jusque-là : la cuisine ... Mardi matin, voulant profiter du soleil, je suis allée en forêt, ramasser des chataignes. Et je me suis attelée à la confection de quelques pots de confiture de chataignes ! ça nous aura valu quelques heures d'épluchage, à Christian et à moi, car je n'avais pas fini de les éplucher mardi soir.


Quel boulot !


Du coup, nous avons cherché sur internet différentes technniques d'épluchage. Si vous avez un truc, n'hésitez pas à le partager, car je compte essayer d'en refaire quelques pots et franchement, ça m'arrangerait de trouver une technique plus rapide. Moi, je les ai fait bouillir pendant 10 minutes. Certaines s'épluchaient assez bien, mais d'autres non, alors, je les ai fait recuire 30 minutes pour arriver à enlever la deuxième peau. Mais le jeu en vaut la chandelle, je suis assez fière du résultat !  Hummmm .... 





lundi 17 octobre 2016

Dur dur ...

Effectivement, la reprise des traitements s'est faite sentir. Je me suis rendue compte que j'avais assez vite oublié les effets secondaires. Ce qui, vous me direz, est une bonne nouvelle pour l'avenir.


En attendant, la semaine aura été plutôt difficile, entre la fatigue due à la chimio, et les deux piqûres. Ceci dit, lors de mon rdv, ma toubib antroposophe a confirmée qu'il est normal que je me sente toujours fatiguée après tout ce qu'il s'est passé et que ça peut prendre un ou deux mois avant que je ne retrouve mon énergie. Elle m'a aussi conseillé de vraiment faire ce que j'ai envie de faire. De trouver ce que j'ai toutjours eu envie de faire et que je n'ai jamais pu ou eu le temps de faire.


Alors, je vais prendre mon mal en patience, et continuer à creuser sur ce que je pourrais faire qui me ferait vraiment vibrer. J'ai bien compris que lorsque l'on trouve ce qui nous fait vibrer, vraiment vibrer, alors l'énergie dans laquelle on vit change. L'idée étant de "profiter" de cette pause forcée due à la maladie, pour trouver cette voie. J'ai bien quelques pistes, mais force est de constater qu'après ces six mois d'arrêt de travail, je n'ai pas encore trouvé ou je n'ai pas osé.


Ecrire ce blog me permet d'approcher un peu une envie que j'ai depuis des années, à savoir "écrire". Mais je me rends compte aussi que je me bride un peu dans mon expression. Peut-être vais-je commencer à écrire pour moi, sans savoir ce que cela pourrait donner, avec l'idée que je me briderais moins si je sais que je ne suis pas lue dans la foulée. A voir, à voir.

mardi 11 octobre 2016

Retrouver le rythme lié au traitement

Avec cette pause de 4 semaines, je me rends compte qu'il est très facile de perdre le rythme et qu'en tout cas, je l'avais un peu oublié ce rythme. Traitement de "lumino" le lundi, piqûre pour les globules blancs le mercredi, prise de sang le vendredi, les piqûres mensuelles pour les os. Plus tous les autres engagements à côté, les rdv chez les médecins "autres", ma toubib antroposophe de Paris, l'ORL que je continue à voir régulièrement, tant que le problème n'est pas entièrement réglé.

En même temps, je veux reprendre progressivement mes activités, et je sais que c'est important pour moi, pour retrouver ma vitalité. Je vais commencer cet am, un atelier de "musique ancienne", auquel j'avais décidé de m'inscrire mais pour l'instant, depuis la rentrée je n'ai pas encore pu y participer, alors j'ai décidé d'y aller dès que possible. Ce sera donc cet am. Pour ceux que ça intéresse, je vous raconterai, je ne sais même plus avec quels instruments, je vais jouer. Ce qui est rigolo, c'est que je ne suis pas très fan du clavecin, dans les morceaux que j'écoute. Je vais voir si le fait de jouer avec un clavecin va me faire changer d'avis.

Il y a aussi le yoga que je vais continuer, et l'orchestre du samedi matin.
 

dimanche 9 octobre 2016

De retour, gonflée à bloc

Et voilà, ces quelques jours à la mer ont pris fin et nous voici de retour depuis hier après-midi, sous un soleil magnifique qui permet de garder le moral. Petite balade de qqes kilomètres avant de déjeuner ce midi, et qui me fait dire que les batteries ont bien été rechargées, car je n'aurais pas été capable de faire cette promenade avant de partir.

Pour être franche, j'ai un peu de mal à me dire que demain je serai de retour à l'hôpital, plus d'un mois après ma dernière séance de lumino ; et surtout, que c'est reparti pour deux mois :-(. 

Retrouver les infirmières, mes compagnes d'infortune, les mouffles et les pouffles congelés  (brrrrr, j'en frissonne à l'avance, moi qui ai toujours froid en ce moment !!). Une seule consolation, comme je n'aurai plus jamais le deuxième produit (l'Avastin), mes séances seront donc plus courtes. 

J'ai déjà remis le petit doigt dans l'engrenage, vendredi matin, lorsque je suis allée faire faire mes analyses de sang, à Trouville ; passage obligé avant chaque séance de luminothérapie. Je ne crois pas en avoir déjà parlé : avant chaque séance, des analyses de sang sont obligatoires. Une analyse très complète pour la première séance, la J1, et un peu plus légères pour les séances J8 et J15. Ce qui demande de bien s'organiser et qui fait qu'on ne peut pas tout oublier, même quand on prend quelques jours de repos.

 

jeudi 6 octobre 2016

Séjour toujours aussi plaisant

Bon, ok, sur ce coup-là, j'ai fait un peu ma blonde ! Je n'avais pas prévu que les températures puissent baisser, et donc, je n'ai pas emmené de veste chaude, ni de pantalon. Mais heureusement, j'ai pris plusieurs pulls, alors du coup, j'empile les couches !!

Mais, cet aspect-là mis à part, ce n'est toujours que du pur plaisir d'être ici.

Se réveiller face à la mer, voici la vue du lit :


Déjeuner au chaud, face à la mer :
 

après être allé faire ses courses :
 


Et toujours une vue magnifique :


J'ai trouvé un peu d'énergie, hier après-midi, pour une balade les pieds dans l'eau :
 


Et le coucher de soleil ce soir était sublime :

 
 


Belle promenade cet am :
 
 


Bref, le ressourcement continue !!!  :-))))












mardi 4 octobre 2016

Comme promis ! Qqes photos ..

Et bien, ça y est !  Nous y sommes ! ;-)  Et je dois dire, que je ne suis pas déçue du tout !  Youpi !

D'abord, le temps a été magnifique aujourd'hui, quoique un peu frisquet ! J'avais pensé que ce serait un petit peu plus chaud, mais bon, ne nous plaignons pas, le soleil est au rendez-vous et la vue est splendide.

Vue de la terrasse :

ça, c'était à notre arrivée, en fin de matinée.

Le temps de poser les affaires, et nous sommes partis à la recherche d'un coin sympa pour déjeuner :

 Vous serez sans aucun doute d'accord avec moi, pour dire qu'il y a pire comme endroit pour déjeuner ...

Après une balade en "ville", repérage du Spa, où nous irons nous prélasser vendredi (la météo avait l'air d'être un peu mitigée vendredi), repérage des poissonneries (je compte bien en profiter pour me régaler d'huitres, de coquilles Saint Jacques et de poissons), je me suis installée pour mon "sport" quotidien :


Sans aucune culpabilité, en plus ! Tous mes médecins étant d'accord entre eux pour me dire que je dois absolument me reposer, et qu'il ne faut surtout pas que je me force à bouger. Et comme vous pouvez le voir : j'ai emmené mes super chaussettes en pilou (merci ma petite cousine pour le cadeau !!!!) et ma couverture en pilou qui ne me quitte plus. Je me suis dit que demain, je ferai l'effort de descendre le transat jusque sur la plage pour en profiter encore plus.

Et puis, une autre bonne nouvelle : en rentrant du restaurant, je sentais que ça "bougeait" dans mon nez. Cela fait maintenant, une semaine que j'ai repris le nettoyage en douceur. Et ces derniers jours, par moment, ça se dégageait assez bien. Donc, de retour du restaurant, un énorme caillot avait bougé et encombrait ma narine droite. J'ai pris mon courage à 3 mains (au moins !), j'ai humidifié avec du sérum physiologique, et, armée d'une pince à épiler, j'ai commencé à tirer doucement dessus. Je ne vous cache pas que le coeur battait la chamade ! D'ailleurs, juste avant, nous étions passés à la pharmacie pour racheter du coalgan, au cas où ça redéclenche un saignement.
Au bout de quelques secondes, un énorme caillot s'est décroché, pratiquement de la taille de la première phalange de mon pouce. Quelle impression de liberté !
J'ai toujours l'impression d'avoir le nez comme une patate, ça prendra certainement quelques jours pour que cette impression disparaisse, mais au moins, je respire presque naturellement maintenant !
Plus de 3 semaines après mes premiers déboires ...

Je vais enfin pouvoir retrouver le vrai goût des aliments. Et je vais peut-être enfin pouvoir dormir la bouche fermée. Ce n'est vraiment pas mon truc de dormir la bouche ouverte ! Sans compter le mal de gorge que cela provoque.


En bref, un début de séjour parfait ! Y'a plus qu'à croiser les doigts pour que le "peps" revienne rapidement.










dimanche 2 octobre 2016

Un petit aperçu d'où nous serons dans 2 jours ..

Allez ! une petite photo de ce qui nous attend :


Pas mal, non ??

Voilà exactement ce que je cherchais : une maison qui donne directement sur la plage.

Bon, j'espère que la photo du site de location est conforme à la réalité ;-)

Promis, je vous mettrai nos propres photos !




C'est pour dans 2 jours ! 😀

Non, non, nous ne sommes pas encore partis à la mer ! C'est pour après-demain. J'avais un rdv prévu chez ma toubib, lundi 3/10 am. Le départ pour Trouville sera donc pour mardi matin.

De plus, je pense que ce rdv avec mon médecin traitant est important. Ça va me permettre de lui poser qqes questions par rapport à ce que je vis depuis les derniers événements. Je suis toujours extrêmement fatiguée et j'ai l'impression que c'est long pour remonter la pente. Et chaque jour je fais face à un peu de fièvre. J'ai essayé de chercher sur internet pour voir si c'est normal, après avoir reçu 9 transfusions, mais je n'ai rien trouvé. Alors, je vais préparer ma liste de questions.

Et puis, j'en suis à 6 mois d'arrêt de travail (déjà !), il y a donc qqes formalités administratives à remplir par rapport à ma couverture prévoyance.


J'en profiterai aussi pour vérifier avec elle si mes nettoyages de nez avancent. J'ai commencé depuis mardi dernier maintenant, avec la peur au ventre à chaque fois que le mouchoir devient un peu rouge, mais progressivement, j'ai pris confiance en moi, et je libère très lentement et patiemment ce nez qui a beaucoup souffert. Ça aussi, ça va prendre un peu de temps, car je ne peux pas me permettre d'y aller trop vite, au risque de voir revenir un saignement. Même si le risque diminue au fur et à mesure que le temps passe.