Garder le cap

Garder le cap

dimanche 29 janvier 2017

Une semaine plus tard

Une semaine est déjà passée depuis mon dernier post. Et finalement, j'ai révisé ma position.


En fait, je n'ai pas réussi à enrayer les douleurs par moi-même. J'ai fait face à plusieurs nuits sans sommeil, ou avec un sommeil très perturbé par ces fameuses douleurs dans les doigts.


Mercredi, Morgan, l'infirmière de coordination m'a appelée pour savoir comment ça se passe. J'ai été très honnête avec elle, de toute façon, j'étais tellement fatiguée par ces nuits entrecoupées, que je ne pouvais pas faire autrement.
Je lui ai aussi parlé de la colère ressentie dimanche dernier, à la lecture de la notice du médicament anti-douleurs, le Lyrica. Elle m'a alors expliqué, qu'effectivement, ce médicament n'avait pas été destiné à cette utilisation en premier abord. Mais qu'à l'hôpital, les médecins se sont rendus compte qu'il est trés efficace pour toutes les douleurs neurologiques. J'ai donc pris une gélule le soir même, et j'ai pu passer une nuit à peu près tranquille, pour la première fois depuis des semaines. J'ai aussi changé l'heure de prise du Femara (l'hormonothérapie), puisque je me suis rendue compte que j'avais une poussée de douleurs environ 3 heures après la prise. Ce qui pouvait expliquer mes réveils nocturnes. En accord avec Morgan, j'ai donc décalé la prise le midi, alors que je le prenais juste avant de me coucher. Nous nous sommes dit que peut-être, je serais mieux en mesure de lutter contre les douleurs dans l'après-midi, alors que je suis active.


Malheureusement, comme le laissait prévoir la notice, le Lyrica me rend un peu "stonne" ou "ensuquée", comme on dit dans le midi, quelques heures après la prise. Je ne prends donc pas les 3 gélules prescrites par ma toubib, car sinon, je serais presque tout le temps dans le coltar. Et c'est exactement ce que j'avais compris la semaine dernière. Je jongle en fonction de mes activités. Et depuis hier, je note les heures de prise et les effets ressentis, de manière à comprendre ce qui se passe, comment je réagis, afin d'arriver à trouver le "juste" traitement, qui me permettra de retrouver des journées et des nuits les plus sereines possibles.


J'ai de plus en plus l'impression qu'il me faut apprivoiser ces deux médicaments et leurs lots d'effets secondaires. Entre le premier (le Femara) qui agit sur la maladie mais qui provoque toutes ces douleurs articulaires ; et le second (le Lyrica) qui agit sur ces douleurs mais qui m'assomme. Et, précisons aussi une chose : les douleurs sont juste atténuées, elles ne disparaissent jamais complètement ! Depuis plus d'un mois maintenant, je ne sais plus ce que c'est que d'avoir des mains "normales".


A l'instant, je suis devant ma télé, devant l'émission La grande librairie, qui parle de maladie, de cancer, de méditation . J'ai relevé deux ouvrages qui ont l'air intéressants.


Ruwen Ogien - Mes mille et une nuits.   Philosophe, lui-même est malade, atteint d'un cancer du pancréas. Ses réflexions sont très proches de ce que je vis en ce moment, par rapport à la maladie et ce que je vis.


Patrizia Paterlini-Bréchot : Tuer le cancer.  Oncologue qui dit qu'on peut dépister le cancer par une prise de sang, très en amont, avant que la maladie ne se déclare.

2 commentaires:

  1. Hello hello, bon courage avec tes douleurs... Tu me diras ce qu'il y a d'intéressant dans ces livres ?

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    1. Merci Serge ! Yep, je te dirai quand je les aurai achetés et lus. Pour l'instant, j'en ai déjà plusieurs en attente.

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