Garder le cap

Garder le cap

mercredi 31 janvier 2018

J'y vais ... J'y vais pas ...

C'est parfois difficile de prendre une décision !


C'est exactement ce qu'il vient de se passer pour moi ces trois dernières semaines, après mon rendez-vous avec mon oncologue et la prescription des piqûres d'hormonothérapie en poche.
Cela faisait 3 semaines que je n'arrivais pas à me décider. A osciller entre 2 peurs.

D'une part, la peur de ce nouveau traitement et des effets secondaires possibles ; et d'autre part la peur de ne pas le prendre avec les risques qui peuvent en découler.


D'entendre d'un côté que rien ne prouve que ça fonctionne et que ça peut même avoir des risques et d'un autre côté, qu'il faut absolument suivre cette hormonothérapie, parce que sinon ...


Je peux vous dire que ce n'est pas du tout évident de se retrouver devant un tel dilemme. Et puis, j'ai aussi dû faire face à une situation très étrange pour moi. Très contente de voir que les chimios s'arrêtaient, car ce n'est quand même pas facile à vivre. Et en même temps, le fait de se retrouver en dehors du système hospitalier pendant trois mois génère des peurs, des angoisses, des questionnements. "Et si la maladie repartait de plus belle ? et si .. et si ... "
Pfff,  pas simple à vivre tout ça !


Bref, je mets le tout dans un chapeau, je mélange l'ensemble, je me pose et je vois vers quelle direction je suis portée, ça a été mon cheminement de ces derniers jours. Pour au finish, me rendre compte que j'étais plus angoissée par le fait de ne pas suivre ce nouveau traitement que par les effets secondaires qu'il pourrait entrainer. J'ai donc pris la décision de le commencer et j'ai reçu cette fin d'après-midi les deux premières injections (ah oui, en fait à chaque injection, j'en reçois deux : une dans chaque fesse). Et je n'ai pas voulu faire ma fière ; l'oncologue m'avait prévenue que les piqûres étaient très douloureuses, et que pour minimiser l'effet, elle me prescrivait des patchs anti-douleurs à coller une heure avant l'injection. J'ai donc collé mes patchs et bien m'en a pris car je n'ai presque rien senti sur le moment. Là, cinq heures après les piqûres, je commence à sentir comme une lourdeur dans les jambes. Je verrai bien comment se passe la nuit.


J'espère mieux que les précédentes, car toutes ces dernières nuits n'ont pas été des plus faciles. J'ai eu beaucoup de mal à dormir avec toutes ces questions, et ces peurs qui tournaient en boucle dans ma tête. Et pourtant, ça n'a pas été faute d'essayer de méditer, de faire des séances de relaxation. Tout ce que j'arrive à gérer dans la journée, prend une ampleur assez impressionnante la nuit venue et vient s'additionner aux diverses douleurs qui ne me quittent quasiment jamais (douleurs dans le dos et dans le ventre).


Voilà où j'en suis ce soir. Je vous dirai comment cela se passe.


Et merci pour tous vos soutiens (ici sur ce blog, par tel, sms ou mail). Ça me fait toujours beaucoup de bien de vous lire ou de vous entendre, car même si j'ai des activités régulières, j'ai beaucoup de temps seule et ce n'est pas toujours évident à vivre pour qq'un qui aime le contact et les échanges.
Gros bisous
 

2 commentaires:

  1. coucou

    Tu aura toujours mon soutien... Et mon amitié... toujours !!
    Mille bisous

    Seb

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  2. Coucou the miss, il en a de la chance, ton onco ! (^v^)
    Bon courage pour tes injections. Comme j'ai déjà dit : "on en viendra à bout !"

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