Bon, ben voilà, j'ai mon nouveau protocole pour les mois à venir, après mon rendez-vous avec mon oncologue hier soir. Elle m'a bien confirmé ce que j'avais cru comprendre avec les examens de la semaine dernière : il y a bien un net recul des lésions qui étaient sur le péritoine. Ce qui veut dire que la chimiothérapie a bien fonctionné. Cependant le tep-scan montre un petit foyer de cellules malignes qui est apparu au milieu de nulle part ce qui explique très certainement la remontée des marqueurs. Mais la taille est infime.
Elle m'a donc expliqué que nous sommes face à un challenge. D'une part, nous pourrions commencer un nouveau protocole de chimio, pour anéantir toute trace de cellules cancéreuses. Et d'autre part, et c'est la piste qu'elle a retenu, il est possible de commencer un traitement par hormonothérapie. Traitement qui bloquera la production des hormones, et, étant donné que ce cancer est hormono-dépendant, ce traitement rendra mon corps moins favorable au développement des cellules cancéreuses.
Ce n'est donc plus un traitement qui agit directement sur les lésions elles-mêmes mais sur le terrain. Avec, bien évidemment tout son lot d'effets secondaires dont elle m'a fait la liste, et qui me seront reprécisées par une infirmière d'annonce. En fait, à chaque nouveau protocole, l'hôpital prévoit un entretien, appelé "entretien d'annonce" avec une infirmière pour décortiquer le traitement, les effets secondaires et pour permettre aux malades de poser toutes les questions possibles et imaginables.
J'ai tenté de décaler le début du traitement après les fêtes mais la toubib a été catégorique. Je dois le commencer maintenant. Cela fait déjà un peu plus de deux semaines que je suis dans la nature, sans traitement, elle ne veut pas prendre le risque que ça redémarre.
Je vais donc démarrer cette hormonothérapie dès demain, et je reverrai mon oncologue mi-janvier pour voir si je la supporte. Ensuite, elle prévoit de refaire des examens au bout de quatre mois pour vérifier que la maladie ne se re-développe pas. Et si, par malheur c'était le cas, alors, je pourrais toujours reprendre une autre chimiothérapie. Elle m'a à nouveau confirmé que les traitements seraient longs.
A moi maintenant, de ne pas me focaliser sur les effets secondaires et de continuer les séances de visualisation / méditation pour supporter au mieux ce nouveau protocole.