Je ne vous ai pas parlé de l'infirmière tortionnaire qui a sévit sur moi, en réa, ici à l'hôpital de Corbeil.
Posons le contexte : je suis donc dans ce service de réanimation, avec mes ballonnets dans le nez, et surtout, rappelez-vous, ceux de gauche, qui sont beaucoup trop enfoncés, et qui me blessent la gorge.
A la question, sur une échelle de 1 à 10, à combien se porte votre douleur, j'ai envie de répondre 15 !!!!
Je suis perfusée, car bien évidemment je ne mange pas (je n'arrive même pas à avaler ma salive), je ne peux absolument pas me lever, j'ai un brassard à prise de tension en permanence sur mon bras droit, ainsi que la perfusion.
Ah oui, j'ai oublié de vous dire, le pauvre bras droit subit tous les outrages depuis maintenant 7 ans, depuis mon 1er épisode de maladie. Mon bras gauche avait subit un curage axillaire (enlèvement d'une partie de la chaîne ganglionnaire pour les incultes 😉). Et depuis ce temps-là, ce feignasse se la coule douce ! Il est là, il se la pavane, et laisse son comparse subir tous les actes médicaux, plus une seule prise de tension, plus une seule perfusion ni prise de sang. Quoique là, ces derniers temps, j'ai dit stop! Arrêtez de maltraiter mon bras droit, et de temps à autre, allez un peu faire vos prises de sang sur ce gros feignant.
Donc, reprenons, mon brassard sur mon bras droit, et la perfusion juste en dessous. La tension se prenant automatiquement tous les quarts d'heure, ce qui a finit par provoquer une espèce de conflit entre la perf et les prises de tension. La perf s'est mise à ne plus bien passer, du coup, compliqué de passer les vitamines et les médocs.
Suggestion faite de prendre la tension à la cheville, et là, allez savoir pourquoi, l'infirmière tortionnaire (à mon avis réincarnation vivante de Klaus Barbie !) décide de me mettre le brassard sur le mollet droit. Et bien, si vous ne voulez pas me croire, essayez un jour et on en reparle !!!
D'ailleurs, en réa, on est filmé jour et nuit, 24/24. Je pourrais peut-être demander la bande vidéo pour prouver que je ne fabule pas. Ça ne doit pas être beau à voir !! 👀
Moi qui suis d'habitude endurante à la douleur, vous auriez dû me voir me contorsionner comme un ver à qui on arrache un bout. Me voici, me tordant de douleur sur mon lit, la jambe à 90 degrés, ne pouvant pas hurler (j'arrive à peine à parler), et elle, à côté de moi, me regardant sans aucune pitié, attendant tranquillement que la machine crache le chiffre.
Et à la fin, je la regarde et je lui dis : "Plus jamais ça !!"
À partir de là, la tension sera prise à la cheville.